La tagua est le noyau du fruit d'un palmier de la jungle tropicale colombienne.
Cet arbre de 5-6 mètres ne commence à produire des fruits qu'au bout de 15 ans. Le noyau est mis à sécher entre 6 et 24 mois à l'air et au soleil pour durcir. Il atteint alors son diamètre définitif de 3 à 6 cm. Sa dureté et sa couleur rendent cette matière similaire à l'ivoire végétal.
L'exploitation commence avec l'arrivée des Espagnols qui s'en servent pour fabriquer des boutons, ouvre-lettres, pièces de jeux d'échecs, claviers de piano et bien d'autres objets encore. Au XXème siècle, la généralisation du plastique, beaucoup plus facile à travailler, fait oublier la tagua (mais hélas pas l'ivoire animal, avec les désastreuses conséquences écologiques que l'on connaît). Toutefois, au tournant du millénaire, la nécessité de protéger les derniers éléphants tout en disposant d'une matière noble et naturelle remet la tagua au goût du jour. Aujourd'hui, les plus grands couturiers tels qu'Yves Saint-Laurent, Christian Dior ou Versace, l'intègrent dans leurs collections.
En Colombie, notamment à Bogotá, la tagua est travaillée de manière exclusive selon un concept très glamour par quelques créateurs passionnés. L’utilisation de teintures naturelles et d’accessoires traditionnels (argent, lin, cuir) se mêle au design contemporain et s’enrichit souvent de techniques modernes, telle la gravure au laser. Toutefois, chaque pièce est travaillée à la main, ce qui garantit que chaque exemplaire est unique. Evoluant sans cesse afin de satisfaire les amateurs les plus exigeants, les tendances actuelles intègrent de nouveaux matériaux telles la corne de vache ou les pierres semi-précieuses, pour des effets particulièrement surprenants. .
Cet arbre de 5-6 mètres ne commence à produire des fruits qu'au bout de 15 ans. Le noyau est mis à sécher entre 6 et 24 mois à l'air et au soleil pour durcir. Il atteint alors son diamètre définitif de 3 à 6 cm. Sa dureté et sa couleur rendent cette matière similaire à l'ivoire végétal.
L'exploitation commence avec l'arrivée des Espagnols qui s'en servent pour fabriquer des boutons, ouvre-lettres, pièces de jeux d'échecs, claviers de piano et bien d'autres objets encore. Au XXème siècle, la généralisation du plastique, beaucoup plus facile à travailler, fait oublier la tagua (mais hélas pas l'ivoire animal, avec les désastreuses conséquences écologiques que l'on connaît). Toutefois, au tournant du millénaire, la nécessité de protéger les derniers éléphants tout en disposant d'une matière noble et naturelle remet la tagua au goût du jour. Aujourd'hui, les plus grands couturiers tels qu'Yves Saint-Laurent, Christian Dior ou Versace, l'intègrent dans leurs collections.
En Colombie, notamment à Bogotá, la tagua est travaillée de manière exclusive selon un concept très glamour par quelques créateurs passionnés. L’utilisation de teintures naturelles et d’accessoires traditionnels (argent, lin, cuir) se mêle au design contemporain et s’enrichit souvent de techniques modernes, telle la gravure au laser. Toutefois, chaque pièce est travaillée à la main, ce qui garantit que chaque exemplaire est unique. Evoluant sans cesse afin de satisfaire les amateurs les plus exigeants, les tendances actuelles intègrent de nouveaux matériaux telles la corne de vache ou les pierres semi-précieuses, pour des effets particulièrement surprenants. .